Les mystérieux projets gouvernementaux – Partie 2

Projet Ornithoptère

Un ornithoptère (de grec ornithos « oiseau » et pteron « aile ») est un avion qui vole en battant des ailes. Les concepteurs cherchent à imiter le vol des oiseaux, des chauves-souris et des insectes à ailes battantes. Bien que les machines puissent différer dans leur forme, ils sont généralement construits sur la même échelle que ces créatures volantes. Les ornithoptères habités ont également été construits et certains ont été couronnés de succès. Les machines ont deux types généraux : ceux avec des moteurs et ceux alimentés par les muscles du pilote.

L’ornithoptère Pteryx Skybird en vol.

L’ornithoptère Cybird contrôlé avec une télécommande radio-commandé.

Les débuts de l’ornithoptère :

Quelques premières tentatives de vol ont tentés d’y avoir un jour du succès, mais pour la plupart, ils n’ont pas réussis, sauf deux personnes. Il s’agit notamment des vols du moine Eilmer de Malmesbury, durant le 11e siècle (il a été enregistré au 12e siècle) et du poète Abbas Ibn Firnas, durant le 9e siècle (il a été enregistré au 17e siècle). Roger Bacon a écrit un moyen technologique de vol en 1260 et il est le premier à considérer un moyen technologique de vol. En 1485, Léonard de Vinci a commencé à étudier le vol des oiseaux. Il a saisi que les humains sont trop lourds et pas fort pour voler en utilisant des ailes qui ont été attachées simplement aux bras. Il a esquissé un dispositif dans lequel l’aviateur s’allonge sur une planche et Léonard a travaillé les deux grandes ailes membraneuses sur son prototype en utilisant des leviers à main, des pédales et un système de poulies.

En 1941, le forgeron kalfa (un compagnon) Manojlo qui « est venu de Belgrade en traversant Voïvodine », la tentative de vol avec un dispositif décrit comme un ornithoptère (« battant des ailes comme celles d’un oiseau »). L’ornithoptère a été refusé par les autorités, car il n’y avait pas de permis pour décoller et pour voler en haut du clocher de la cathédrale orthodoxe serbe de Belgrade, il  a grimpé clandestinement sur le toit de Đumrukhana (pour importer le taxe du Siège) et il a décollé, en atterrissant dans un tas de neige et il a survécu.

La conception de l’ornithoptère faites par Léonard de Vinci.

Le premier ornithoptère qui est capable de voler a été construit en France. En 1871, Jorbert a utilisé une bande de caoutchouc pour alimenter un petit modèle d’oiseau. Alphonse Pénaud, Abel Hureau de Villeneuve et Victor Tatin a également fait des ornithoptères alimentés par du caoutchouc durant les années 1870. L’ornithoptère de Tatin (il se trouve maintenant dans le Musée de l’Air et de l’Espace Américain) était peut-être le premier à utiliser la torsion active des ailes et apparemment il a servi de base pour un jouet commercial offerte par Pichancourt c. en 1889. Gustave Trouvé était le premier à utiliser de la combustion interne sur son modèle fait en 1890 afin de voler sur une distance de 70 mètres durant la manifestation de l’Académie Française des Sciences. Les ailes ont été giflées par des charges de poudre en activant un tube de bourdon.

Depuis 1884, Lawrence Hargrave a construit des partitions sur l’ornithoptère qui a été alimenté par des bandes de caoutchouc, des ressorts, de la vapeur ou de l’air comprimé. Il a introduit l’utilisation de petites ailes battantes en fournissant de la poussée pour avoir une plus grande voilure fixe ; cette innovation élimine la nécessité pour obtenir une réduction de vitesse, ce qui simplifie la construction.

Au début des années 1870, E.P. Frost a fabriqué les premiers modèles à propulsion d’ornithoptère avec plusieurs moteurs à vapeur, puis dans les années 1900, un engin à combustion interne est assez grande pour une personne si elle ne vole pas.

L’ornithoptère de E.P. Frost en 1902.

Dans les années 1930, Alexander Lippisch et le NSFK en Allemagne ont construits et ont volés avec succès une série d’ornithoptères internes avec du carburant, en utilisant le concept de Hargrave pour avoir de petites ailes battantes, mais avec les améliorations aérodynamiques résultent l’étude méthodique.

Erich von Holst travaille aussi dans les années 1930, il atteint une grande efficacité et de réalisme dans son travail grâce aux bandes de caoutchouc. Il est le premier a atteint l’ornithoptère en utilisant une aile de pliage et il est destiné à imiter de plus près l’action de l’aile de pliage des oiseaux bien qu’il n’était pas un véritable aile à durée variable comme ceux des oiseaux.

Vers 1960, Percival Spencer a volé avec succès une série d’ornithoptères sans pilote en utilisant des moteurs à combustion interne allant de 0,020 a 0,80 pouces cubes (0,33 à 13,11 centimètres cubes) pour le déplacement et ayant une envergure jusqu’à 8 pieds (2,4 m). En 1961, Percival Spencer et Jack Stephenson a volé avec succès l’ornithoptère de moteur à combustion, l’ornithoptère a été piloté à distance et il est connu sous le nom d’Orniplane de Spencer. L’Orniplane mesure 90,7 pouces (2300 mm), il pèse 7,5 £ (3,4 kg) et il a été le premier moteur 2 temps à propulsion. Le déplacement est de 0,35 pouces cubes (5,7 centimètres cubes). Il y avait une configuration biplan pour réduire l’oscillation du fuselage.

Vol habité :

Les ornithoptères habités se répartissent en deux catégories générales : ceux qui sont alimentés par l’effort musculaire des pilotes (les ornithoptères à propulsion humaine) et ceux qui sont alimentés par un moteur.

Autour de 1894, Otto Lilienthal, pionnier de l’aviation, est devenu célèbre en Allemagne pour ses vols très médiatisé et réussies planeur. Lilienthal a également étudié le vol des oiseaux et a mené quelques expériences connexes. Il a construit un ornithoptère, bien que son développement complet a été empêché par sa mort prématurée le 9 Août 1896 à un accident de planeur.

Otto Lilienthal le 16 Août 1894 avec son kleiner Schlaglfügelapparat.

En 1929, un ornithoptère à propulsion humaine conçue par Alexander Lippisch (le concepteur du Me 163 Komet) a volé sur une distance de 250 à 300 mètres après le lancement du remorquage. Depuis le lancement de remorquage a été utilisé, certain se demandent si l’avion était capable de voler. Lippisch a affirmé que l’avion vole vraiment, mais il ne peut pas faire une descente prolongée. (La mesure précise de l’altitude et de la vitesse dans le temps serait nécessaire pour résoudre cette question). La plupart des ornithoptères ultérieures à propulsion humaine utilisent également un lancement de remorquage et les vols étaient brefs tout simplement, car la puissance musculaire humaine diminue rapidement au fil du temps.

En 1942, Adalbert Schmid a effectué un vol beaucoup plus longtemps d’un ornithoptère à propulsion humaine à Munich-Laim. Il a parcouru une distance de 900 mètres, le maintien d’une hauteur de 20 mètres dans la plupart du vol. Plus tard, ce même avion était équipé d’un moteur de moto Saschs de 3 ch. (2,2 kW). Avec le moteur, il a fait des vols jusqu’à 15 minutes dans la durée. Schmid a construit plus tard un ornithoptère de 10 ch. (7,5 kW) basé sir le planeur Grunau-Baby IIa, qui a été réalisé en 1947. Le deuxième avion a des panneaux d’ailes battant à l’extérieur de l’avion.

Un ornithoptère faites par Schmid en 1942.

En 2005, Yves Rousseau a reçu le Diplôme de Paul Tissandier qui a été décerné par le FAI pour les contributions au domaine de l’aviation. Rousseau a tenté son premier vol humain actionné par un muscle à ailes battantes en 1995. Le 20 Avril 2006, Rousseau a fait sa 212e tentatives, il  a réussi à voler une distance de 64 mètres et il a été observé par les fonctionnaires de l’Aéro-Club de France. Malheureusement, sa 213e tentatives de vol, une rafale de vent a brisée une aile de l’avion et le pilote a été gravement blessé et rendu paraplégique.

Une équipe à l’Université Institut d’Études Aérospatiales de Toronto, dirigée par le Professeur James DeLaurier a travaillé pendant plusieurs années sur un ornithoptère piloté par un moteur alimenté. En Juillet 2006, à l’Aérodrome de Bombardier à Downsview Park, à Toronto, le Professeur DeLaurier a fait une machine, nommée l’ornithoptère UTIAS No.1 et il a assisté un décollage de l’avion durant le 14e vol. Selon DeLaurier, le jet était nécessaire pour faire un vol soutenu, mais les ailes battantes ont été faites pour la plupart du travail.

Le 2 Août 2010, Todd Reichert de l’Université Institut d’Études Aérospatiales de Toronto a piloté un ornithoptère à propulsion humaine nommée Snowbird. L’envergure a été réalisé sur 32 mètres (105 ft 0 in), l’avion pèse 42 kg (93 lb), il a été construit à partir de fibre de carbone, balsa et de la mousse. Le pilote est assis dans un petit habitacle suspendu sous les ailes et pompé grâce à un bar avec ses pieds afin de faire fonctionner l’engin en utilisant un système de fils qui permettent de déplacer les ailes de haut en bas. L’avion a été remorqué par une voiture et il a ensuite subi un vol à environ 20 secondes. Il a volé 145 mètres avec une vitesse moyenne de vol de 25,6 km/h (7,1 m/s), le remorquage a été fait au passé, mais l’amélioration de la collecte de données ont vérifié que l’ornithoptère était capable de s’auto-alimenté une fois qui est en altitude.